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Le X final

Observatoire francophone du français contemporain, section française
Études pour une rationalisation de l’orthographe française

sous la direction de C. Gruaz, avec la participation de M. Alessio, J.-C. Anizan, M.-J. Béguelin, V. Bernez, A. Bizet, A. Desnoyers, B. Gaillard, P. Jeudy, M. Jordan, H. Landroit, P. Launay, G. Legros, M. Lenoble-Pinson, F. Martin-Berthet, C. Martinez, T. Mathias, M. Matthey, P. Morisset, J. Picoche, J. Sibille, L. Sommant

Les fascicules de cette collection, rédigés conjointement par des chercheurs et des usagers, offrent une nouvelle approche de la réforme de l’orthographe française. Chacun d’eux est consacré à un point particulier, reconnu comme source d’erreurs fréquentes, et donne lieu à une règle générale, fondée sur des études approfondies mais exprimée en termes simples afin d’être facilement mémorisée. Le x final est l’un des problèmes majeurs de l’orthographe française. Pourquoi écrit-on des pneus et des cheveux, des landaus et des coraux, des cous et des hiboux, ou même un mois et un choix ?
Précédée d’une présentation méthodique, d’un bref historique et d’un rappel des projets de réforme antérieurs, la règle proposée dans le présent fascicule est suivie d’une liste générale et d’annexes détaillant les mots dans lesquels le s est ajouté au pluriel (un agneau, des agneaus), remplace le x du pluriel (abdominal, abdominaus), ou remplace le x dès le singulier et se retrouve dans les féminins et les dérivés (généreus, généreuse, générosité).
Ce fascicule montre que le remplacement du x par le s n’altère pas le système général de l’orthographe française. Pourquoi ces deux marques du pluriel alors qu’une seule suffit ? La généralisation du s, marque essentielle du pluriel des noms et des adjectifs, facilitera grandement la tâche des enseignants et de leurs élèves, mais aussi celle des nombreux Français et étrangers qui n’abordent jamais la rédaction d’un texte sans avoir le sentiment de s’aventurer sur un chemin semé d’embuches.
Rationaliser l’orthographe française, c’est libérer l’écrit et le mettre à la portée de tous.

Prix : 12 €
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Les consonnes doubles : féminins et dérivés

Les fascicules de cette collection, rédigés conjointement par des chercheurs et des usagers français, suisses, belges et québécois, offrent une nouvelle approche de la réforme de l’orthographe française. Chacun d’eux est consacré à un point particulier, reconnu comme source d’erreurs fréquentes, et donne lieu à une règle générale, fondée sur des études approfondies mais exprimée en termes simples afin d’être facilement mémorisée.

Le doublement de la consonne finale est l’un des problèmes majs de l’orthographe française : doit-on écrire patrone ou patronne, patronat ou patronnat ? Précédée d’une présentation, d’un rappel historique et d’un résumé des projets de réforme antéris, la règle proposée est suivie de la liste des mots concernés groupés en séries et d’une seconde liste où ils sont rangés dans l’ordre alphabétique. Des annexes rassemblent des travaux préparatoires et périphériques. Ce fascicule montre que le non-doublement de la consonne finale peut être généralisé sans altérer le système général de l’orthographe française.

Responsable(s) scientifique(s) : Gruaz Claude

Contributeurs : Alessio Michel, Anizan Jean-Claude, Bernez Véronique, Bizet Ange, Cuzin Laurent, Desnoyers Annie, Gaillard Bénédicte, Jeudy Pierre, Jordan Michel, Le Fur Dominique, Legros Georges, Lenoble-Pinson Michèle, Martinez Camille, Mathias Thierry, Matthey Marinette, Sibille Jean

Parution : Janvier 2009

Nombre de pages : 96

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Simplifier les consonnes doubles

Simplifier les consonnes doubles, Lambert-Lucas, Limoges, 2013. Les critères de sélection des mots retenus ont été approfondis et le corpus a été étendu à 7450 mots.

Le doublement graphique des consonnes constitue la première source d’erreurs non grammaticales à l’écrit, tant pour les enfants que pour les adultes. Pourquoi écrire consonne et consonantique ?
Ce fascicule reprend deux études antérieures : le Fascicule 1 sur le doublement de la consonne finale dans les mots féminins et dérivés, qui propose d’écrire patrone et cantoner sur le modèle de patronat et cantonal, et le Fascicule 3 sur les consonnes doubles devant « e », qui propose d’écrire cassète comme secrète et je jète comme je pèle. La présente étude étend la rationalisation du système à l’ensemble des cas de doublement, y compris étymologiques et historiques, à l’exception des doublements qui modifieraient le rapport à l’oral (accident, ennuyer, surréalisme, pizza…). Les 7450 entrées concernées sont ici données dans deux listes : par ordre alphabétique strict et par ordre alphabétique des consonnes simplifiées (BB, CC, DD, etc.).

Responsable(s) scientifique(s) : Gruaz Claude
Contributeurs : Alessio Michel, Anizan Jean-Claude, Bernez Véronique, Bizet Ange, Bouchard François, Cogis Danièle, Contant Chantal, Dault Caroline, David Jacques, Desnoyers Annie, Farid Georges, Fondet Claire, Fragoso Anabela, Gaillard Bénédicte, Gourdet Patrice, Jeudy Pierre, Jordan Michel, Landroit Henry, Launay Pierre, Legros Georges, Lenoble-Pinson Michèle, Louvel Louis, Martinez Camille, Matthey Marinette, Maynadier Martial, Monier Serge, Morisset Paul, Pagani Sandrine, Péret Claudie, Picoche Jacqueline, Sautot Jean-Pierre, Sommant Line

Prix : 15€

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Archives

Réforme de l’orthographe : le linguiste eurois Claude Gruaz est content

Publié le 09/02/2016 á 21H26  sur Paris Normandie.fr

Français. Le linguiste eurois Claude Gruaz, qui milite depuis 2009 pour une rationalisation de l’orthographe, est satisfait des nouvelles règles.

S’il est quelqu’un que la réforme de l’orthographe satisfait, c’est bien le linguiste eurois Claude Gruaz. L’ancien directeur de recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et président de l’association Études pour une rationalisation de l’orthographe française d’aujourd’hui (Erofa) milite depuis 2009.

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Débats

Les Rectifications de 1990

EROFA milite en faveur des Rectifications de l’orthographe de 1990. Les textes officiels suivants parus récemment régissent leur application dans les programmes eux-mêmes :

<http://www.education.gouv.fr/pid285/bulletin_officiel.html?cid_bo=95184

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Archives

Revoir l’accord des participes passés ?

Le 12 janvier 2014, au journal de 20 heures de France 2, Bernard Pivot apparaissait en sa toute nouvelle qualité de président de l’Académie Goncourt. A la fin de l’entretien, le journaliste, Laurent Delahousse, lui a renvoyé du berger à la bergère la question que l’ancien animateur d’Apostrophes posait rituellement à ses propres invités :

« Si Dieu existe, qu’aimeriez-vous lui entendre dire quand il vous accueillera ? »

Réponse :

« Bonjour, Pivot. Vous allez pouvoir m’expliquer les règles d’accord du participe passé des verbes pronominaux. Je n’y ai jamais rien compris. »

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L’accord du participe passé sacrifié … : La réponse d’EROFA

« Recevoir des avis opposés au point de vue que l’on défend est bien souvent source de progrès, encore faut-il que ces avis soient solidement argumentés. B. Dewaele a jugé bon de s’en prendre nommément au groupe de travail EROFA dont je suis responsable dans un article de la Voix du Nord du 23 novembre 2014. Venant d’un champion du monde de l’orthographe, je m’attendais, non certes à une argumentation scientifique que ne permettait pas la taille du texte, mais du moins à des arguments convaincants. Or les arguments caricaturaux avancés ont pour seul but de dénaturer les thèses que nous défendons.

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L’accord du participe passé sacrifié sur l’autel de la simplification à tout-va ?

images.jpgLes grammairiens à l’origine des Rectifications de 1990 ne s’en sont jamais cachés, du moins en privé : ces mesurettes n’étaient qu’amuse-gueule avant le plat de résistance que représentait l’accord du participe passé.

Son tour est venu. Le Conseil international de la langue française (CILF) et le groupe Études pour une rationalisation de l’orthographe française d’aujourd’hui (EROFA) ont saisi autorités gouvernementales et instances de la francophonie. Ils demandent que le participe passé ne s’accorde jamais quand il est conjugué avec avoir, toujours avec être : écrire « les promesses qu’il a fait », « elle s’est dite », « ils se sont parlés » ne constituerait plus une faute. Le mot est d’ailleurs devenu tabou, car il stigmatise. Parlons plutôt d’une « application instinctive d’une logique grammaticale en passe de se substituer à des logiques antérieures ». Elle n’est pas belle, la vie ?

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Orthographe : un habitant de l’Eure veut réformer le participe passé

(photo : Flickr/cc/ romana klee)Le linguiste eurois Claude Gruaz milite pour une réforme du participe passé (photo : Flickr/cc/ romana klee).

« Les musiciens que j’ai entendus jouer » : « u » ou « us»  ? « Elle s’est absentée » : « é » ou « ée » ? Vous aussi, vous avez tendance à réfléchir à deux fois avant d’accorder le participe passé ? Vos doutes pourraient bientôt être dissipés. Parce que l’orthographe française est particulièrement complexe et de moins en moins maîtrisée, certains linguistes et experts militent pour une simplification des règles en vigueur.

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Le participe passé hier et demain

Remettre en cause les règles d’accord du participe passé ? Quel sacrilège ! On prétend qu’elles sont difficiles à retenir, mais il suffit de se donner un peu de mal ! On ne va tout de même pas toucher à ce qui existe depuis des siècles !

Or les fondements théoriques de ces règles, tout comme leur histoire, sont loin de justifier la considération, pour ne pas dire la vénération quasi cultuelle, dont on fait preuve à leur égard. Les variations de l’usage actuel montrent que le moment est venu d’examiner leur bien fondé et d’en formuler de nouvelles à la fois plus simples et plus rationnelles.